Zarnak

En l'an de grâce 300 en Outreterre, l'empire de la Horde, commandée par Ner'zhul, s'étendait sur plus de la moitié de la surface planétaire...mais cela ne suffisait pas...
Il fallait plus de terre, plus de peuple soumis et assujettis aux orcs, mais aucun peuple n'était aussi important que celui des puissants Dranei de l'ouest...des milliers périrent sur le champ de bataille, et lorsque le quatrième jour de la grande campagne des Orcs, la fumée se dissipa, les seuls soldats Dranei restés en vie étaient des membres de la cavalerie décimée, mais légendaire.

Les Orcs, impressionnés par le courage de ces grands cavaliers, les épargnèrent.
En échange, ces guerriers furent incorporés dans l'armée barbare des Orcs.
Il eu mieux valu qu'ils meurent ce jour-là...
Car le pacte comportait une autre condition, une dette qui les engageait eux, mais aussi leurs fils, les fils de leurs fils, et tous leurs descendants mâles, à servir l'empire en tant que chevalier.
Mon père était l'un d'entre eux.
Sa garnison était la Bretonnie, connue en Azeroth sous le nom de Bretagne.
Ainsi, à l'image de ses ancêtres, il a parcouru les chemins qui le menèrent en Bretagne devant son commandant humain, qui portait le nom de son aïeul, Artorius, ou Arthur.
Les Orcs avaient confié le commandement de cette terre à cet humain qu'ils avaient recueillis enfant dans un village qu'ils avaient saccagé en Azeroth, dans les Territoires de l'Est. Ils avaient fait de lui leur esclave, et avaient tout fait pour qu'il n'ait jamais l'idée de se retourner contre eux. Les Humains et les Dranei du corps d'armée du commandant Artorius étaient plus communément appelés "Chevaliers de la Table Ronde" à travers l'empire. Leurs exploits contre les Ogres, les Centaures, et les Démons se transmirent jusqu'aux oreilles de Ner'zhul. Le jour de la fin de leur service qui avait duré plus de 15 ans, Ner'zhul envoya une force armée afin de capturer les enfants de ces chevaliers, pour les prendre en otage afin que ces guerriers n'aient jamais à l'idée de se retourner contre les Orcs. Mais Artorius avait appris en 15 ans le sens du mot "liberté" et de "libre arbitre".
Lorsque les Orcs arrivèrent, ils trouvèrent en face d'eux les chevaliers qui les attendaient, épées et boucliers à la mains, prêts à défendre les femmes et les enfants humains et dranei qui les avaient entouré et soutenu pendant leur service.
En ce jour, je fis parti des enfants qui réussirent à s'échapper, mais je ne sus jamais ce qu'il advint de mon père ni du commandant Artorius. Je rejoignis l'Exodar, la force Dranei libre de l'Outreterre, et y fis à 18 ans le serment de devenir chevalier à mon tour, comme mon père, de défendre la veuve et l'orphelin, et de se battre aux côtés des fières races de l'Alliance pour préserver la vie de la mort. Je suis un combattant de la lumière et de la justice, tout comme l'était mon père et les Chevaliers de la Table Ronde, et je n'aurais de cesse de pourchasser le Mal sous toutes ses formes, tant que battra mon coeur et que résonnera en moi la voix de mon père et du commandant Artorius criant sur le champ de bataille : "Pour la liberté !"